Quand tu réalises sur le tard que tes actes ont des conséquences...
Au dela de l'anecdote, on entends bien ici comment cet homme a voulu "prendre" (salaire, position sociale etc.) sans d'abord songer à ce qu'il "donnait" au monde.
Cette attitude du "non serviam" consistant à ne voir dans le monde qu'opportunité à saisir entraine souvent une forme d'abondance...Mais aussi la coupure avec la source.
Source qui, si l'on s'y dévoue corps et âme, entraine l'abondance de surcroit.
C'est un élément qui demeure hélas très peu compris de la jeune génération, élevée avec internet à coup de short d'influenceurs expliquant "comment gagner de l'argent"
Comme si la richesse se résumait à l'argent. (Spoiler : c'est un tres mauvais indicateur).
Ce paradigme du "prendre sans s'interroger sur ce que nous entrainons" est en train de générer de gigantesques antitélies à l'échelle macro.
Apres avoir alerté, parlé, formé, expliqué sur ces notions depuis bientôt 15 ans, j'ai un beau jour compris à quel point les niveaux de réalité avaient raison : chacun ne peut entendre, comme dirait Cyrulnik, que ce que son cerveau a été préparé à concevoir.
Meme ceux qui souhaitent entendre
Meme ceux qui se dévouent à 95%
Se rendre ouvert à des propos qui dépassent notre entendement demande un engagement total que bien peu d'humains sont en fait en mesure de générer.
Ce que la Tradition exprimait lapidairement par "beaucoup d’appelés et peu d'élus"
En effet, l'on croit souvent que l'Etat de disciple consiste simplement en un ardent désir d'apprendre, d’être touché, mu par la transmission.
Il convient de lui adjoindre la capacité de s’effacer pour le laisser opérer.
Et bien souvent, ces deux notions s'opposent dialectiquement : l'intensité du désir et le fait de s'obombrer.
Ce qui implique déjà pour l'aspirant de retrouver le chemin d'une approche trialectique du désir par ses propres moyens.
Le Sublime ne pouvant avoir lieu que consécutivement à ce type de "préparation"
Mais nous en parlions déjà ici :
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