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La roue de la fortune

Toute une partie de la France est en émoi suite à l’élection de dimanche dernier...



C'est cela aussi, la rationalisation de la violence nommée "démocratie".


Un coup on gagne, un coup l'on est sacrifié.



Enfin, je suis à peu prêt sur qu’appeler "gagner" le fait de sacrifier autrui ne soit en fait qu'une victoire de bien piètre qualité puisqu'il s'agit de gagner "contre" l'autre et non pas "avec".



Et pourtant, malgré ces désillusions périodiques, le français moyen ne perçois toujours pas l'arnaque...



Un des éléments qui explique la pérennité de ce jeu de cons (appelons un chat un chat voulez vous) provient directement de l'inconscience de nos contemporains du fonctionnement de leur psyché.



En effet, perdre une élection, c'est se retrouver en situation d'inhibition de l'action (si l'on ne bascule pas alors dans la violence).


Et que fait un rat de Laborit lorsqu'il est confronté à un stress tel que celui ci?


Il se cherche un bouc émissaire.


Ainsi, la démocratie ca n'est pas tant le "pouvoir au peuple" que la bénédiction de la société quand au fait de pouvoir, légalement, se défouler sur une autre partie du corps social.



Dit ainsi, c'est nettement moins glamour, c'est pourtant ce type de fonctionnement animal qui se cache derrière la pseudo grandeur de nos "démocraties occidentales" : la rationalisation bas de gamme de nos pulsions agressives et de notre prédisposition pour le conflit mimétique



Et l'on ose appeler cela "civilisation"...


A ce compte la, ceux qui excisent de force leurs filles, qui lapident leurs femmes adultères ou qui estropient les membres de la tribu voisine ont au moins le mérite d'assumer leur bestialité, de ne pas la recouvrir d'un tissu d'hypocrisie tout en s’enorgueillissant d’être sortis de la "barbarie".


Non que je ne cautionne de telles logiques sacrificielles mais fort est de reconnaitre que la modernité ajoute à la réalité crue une forme de duplicité tout à fait conforme à l'idéologie de ses précurseurs (ceux qui suivent mon travail saisirons l'allusion).


Le tragique doit être mit sous cloche, euphémisé, maintenu loin du regard de la plèbe au sein d'instituts spécialisés.


On ne veut plus voir la mort, la douleur, l'absurdité, l'agressivité



Et c'est bien ici une autre raison de la persistance de l'arnaque républicaine.


Le fait qu'elle soutienne, dans sa tentative d'invisibiliser la violence, le mensonge que chaque citoyen se fait à lui-même.



Bien des gens qui découvrent le libertarianisme sans avoir réellement prit le temps d'y réfléchir objectent que ce serait une forme de guerre permanente entre factions.



D'une part il y a en réalité bien peu de chance que cela se produise, ces gens tombent alors dans un biais cognitif appelé "ignorance pluraliste" mais admettons et n’opposons aucune résistance à cet "argument"



Outre le fait que cette guerre a également lieu entre nations "démocratiques" modernes (et le contexte géopolitique ne me contrediras guère), ce qui rends caduque l'argument, ce qui est en fait signifié par la c'est une forme d'absence de réalisme.



L'individu (pour ne pas dire l'enfant intérieur) aspire encore à une forme de "safe space" et est prêt à payer cette illusion avec plus de la moitié de sa production.


Il ne manques plus qu'une balle dans la bouche et la scène est parfaite.


Pire, l'analogie sado-maso n'est meme pas complète car le "choix" du système démocratique provient ici meme d'enfants dans des corps d'adultes.



Il conviendrait donc alors d'imaginer une petite fille de 10/11 ans s'en aller avec ses bas résilles et sa boule buccale s'écrier "je vais en soirée" et son parent de s'écrier "amuses toi bien ma chérie"



Si l'image mentale que je vous propose peut choquer, nous en sommes pour ainsi dire (une chaine que je vous recommande), la.



Et si la maltraitance et l’exploitation des enfants reste, dieu merci, proscrite, celle des enfants dans des corps d'adulte semble avoir encore de beaux jours devant elle.


C'est ce que l'on nomme "politique"



Pourtant des dizaines d'alternatives existent, cela fait deux décennies que je contribue à les faire connaitre.


Mais ces graines ne pourrons éclore que sur un terreau émotionnel fertilisée par une forme de connaissance de soi.



Or, bien souvent, c'est cela qui fait défaut à l’électeur moyen.


Comment pourrait il se connaitre, lui qui fut formé au sein d'un système ou l’accès à son monde intérieur pourrait bien vite signifier l'insubordination professionnelle?


Comment le léviathan pourrait il survivre sans qu'on lui sacrifie chaque jour un peu de l'étincelle de vie d'un enfant engoncé, coincé, dans la peau d'un salary-man en dépression larvée?



L'on pourrait être tenté de penser que j'ai quelque chose contre le travail.


A l'heure de l'I.A et de la robotisation, il semble en effet qu'il serait temps de remplacer le travail par l’exploration de nos vocations.



"impossible" s'écrient certains, et qui s’occuperaient de tous ces métiers dont personne ne veut.


Outre que la robotique semble prêt à prendre le relais, cette question dénote en fait d'une attitude générale face à l’existence.


Ai-je foi en une forme de catallaxie ou non? En une forme d'intelligence globale?


Ou ai-je une représentation du monde comme un chaos au sein duquel "je" doit apporter ma pâte, mon influence, mon action sur la base de mon désir seul.



Contrôle? Lâcher prise?


Nous en revenons à la question de a quel point nous avons perçu, exploré, apaisé puis intégré notre nature animale.



Mais sinon, on peut "attendre la prochaine élection parce que la, cette fois, si si, ca va tout changer"



On peut



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