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Et que le groupe demeure

Les zadistes de Notre-Dame-des-Landes refusent de faire profil bas (au grand dam du gouvernement) - à lire ici


Un très bon article qui m'a été soumis par un ami (merci Yannick) et qui illustre à merveille les dynamiques grégaires basées sur des pulsions régressives :

Leur objectif était d’empêcher la construction de l’Aéroport de Notre Dame Des Landes. De ce point de vue, c'est un succès, le projet semble avoir été abandonné devant leur prise de position.

A ce stade, la notion meme du collectif n'a plus de raison d'etre et sa dissolution serait -en principe- la suite logique des événements.


Sauf que derrière les raisons "officielles" du néo-cortex, nous trouvons bien des raisons limbiques plus ou moins régressives : l'envie d’être ensemble, d'appartenir, de ne pas etre seul dans un monde plus ou moins angoissant.


Entendons nous bien : je ne dévalorise pas le besoin d'échanger avec des pairs. Personnellement je fait partie de plusieurs groupes d'échange entres pairs dans divers domaines. Simplement ces groupes sont tous des groupes qui s'assument comme tels. Ici on a un bel exemple d'une logique sociale grégaire qui passe avant les intitulés officiels... Ce qui est classique des logiques grégaires. Ces dynamiques avaient étés observés aux Etats unis dans les groupes des Alcooliques Anonymes ou des membres "rechutaient" étrangement pour justifier que le groupe continue à exister...

Comme disait korzybsky "occupez vous de votre systeme nerveux, sinon c'est lui qui s’occupera de vous".

En effet, quand on a un besoin aussi intense d'appartenir, peu importe a quel groupe l'on appartient, tant que le groupe demeure.

Et la logique sacrificielle peut alors se rejouer. Que ce soit dans le sacrifice de nos valeurs pour celle du groupe...Ou dans l'intitulé du groupe, puisque cela peut amener à rejoindre des groupes éminemment sacrificiels...

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