Je me permet de reprendre son (excellente) introduction pour vous faire remarquer combien cela illustre la thèse que je vous présentais dans cette vidéo :
Les détracteurs du mécénat méprisent l’intérêt de donner à condition que les causes financées séduisent les bienfaiteurs en quête de prestige et de plénitude. Ne sont tolérées que les générosités subies. Celles qui ne génèrent aucune satisfaction. Les adversaires du mécénat n’aiment donc point la solidarité. Ils ne veulent que l’extorsion. Quitte à déroger à la norme que décelait Marcel Mauss et qui inscrit le don dans une forme de réciprocité sociale."
Titrait un bloggeur pour introduire cet article.
Je me permet de reprendre son (excellente) introduction pour vous faire remarquer combien cela illustre la these que je vous présentais dans cette vidéo :
Lorsque l'on a simultanément contribution et usage de la liberté (dons volontaires) comme actuellement, certains partisans du collectivisme s’élèvent et grognent...
Officiellement ils affirment vouloir que les nantis contribuent et paient des impôts mais lorsque ceux ci donnent, le roi deviens nu : ça n'est pas tant l'argent qu'ils veulent puisque, une fois présent, ils continuent de ne pas être content.
Ce qui est souhaité est plus pernicieux : c'est l’absence de liberté de ceux qui ont généré cet argent.
Il s'agit bien d'un miroir terrible chez celui qui n'a pas généré de l'abondance : voir une personne qui, lui, l'a fait sans pouvoir en faire son bouc-émissaire (le "salaud de riche").
Des lors il se retrouves directement face à son vide de soi...Ce qui est insupportable en deçà d'un certain niveau de réalité (sans quoi il aurait généré sa propre abondance...).
Il s'agit donc bien de trouver une façon de soulager sa biologie comme le dit la science et non pas l'esbrouffe des discours tenus par le cerveau "supérieur" pour rationaliser les pulsions du mammifère en nous, en eux.
C'est pourtant Laborit qui écrivait il y a plus de 30 ans :
"Comment espérer qu'un jour l'Homme
que nous portons tous en nous puisse se dégager de l'animal que
nous portons également si jamais on ne lui dit comment fonctionne
cette admirable mécanique que représente son système
nerveux? Comment espérer voir disparaître l'agressivité
destructrice, la haine, la violence et la guerre? N'est-il pas indispensable
de lui montrer combien aux yeux de la science peuvent paraître mesquins
et ridicules les sentiments qu'on lui a appris à considérer
souvent comme les plus nobles sans lui dire que c'est seulement parce
qu'ils sont les plus utiles à la conservation des groupes et des
classes sociales, alors que l'imagination créatrice, propriété
fondamentale et caractéristique de son cerveau, n'est le plus souvent,
c'est le moins qu'on puisse dire, absolument pas exigée pour faire
un honnête homme et un bon citoyen."
http://www.lefigaro.fr/vox/economie/notre-dame-nous-n-aimons-la-generosite-que-lorsqu-elle-est-contrainte-20190418
Comments