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  • Photo du rédacteurBascar

Greta à l'ONU



Donc si je comprends bien, nous avons une nana en pleine crise d'ado qui reproches à papa de ne pas avoir fait son boulot.

Si ce genre d'expression a tout a fait sa place (et peut meme faire du bien) dans un contexte thérapeutique, il semblerait qu'elle oublie ici qu'elle n'est pas dans un "safe space" et que pour qu'on lui "vole son enfance", il faudrait déja qu'il y ai un "droit à l'enfance" et meme un "droit à avoir une enfance conforme a ses images mentales".

Or le réel (mais si tu sais, Greta, le truc que les papas prennent à bras le corps pour en protéger les enfants), tu y es confronté présentement. Ton indignation est belle et respectable : si tu t'adresses aux papas du monde sur ce ton, et c'est ton droit absolu, tu te met ipso-facto en première ligne : fait mieux, on te regardes.

Mais j'ai comme un doute que tu y arrives vu comment tu sembles affectée. Pour prendre des décisions éclairées (si tant est qu'une décision éclairée centralisée soit une stratégie pertinente, ce dont je doute personnellement), cela demande au bas mot de ne pas etre perdue en transe hypnotique à comparer le réel avec un idéal fantasmatique.

Certes cela t'a sauvé et c'est formidable Greta...Mais la tu joues dans une autre cour et tu ne sembles pas le comprendre, a l'instar de toutes ces manifestantes, sures de leur "bon droit" qui se firent matraquées ou balayées durant des manifestations cette année.

Ce qui te permet aujourd'hui de t'exprimer et meme de penser ce que tu penses, Greta, ce sont ces pères que tu honnis.

SI "tuer le père" est un processus sain et naturel, et si je ne peut que te souhaiter de le faire à ton tour, je ne peut m’empêcher de me questionner sur cette époque qui prends comme chaman culturel une ado en pleine crise.

Fondamentalement je n'ai aucun problème avec le fait de prendre une ado comme chaman : cela m'est arrivée. Je me souviens une fois d'une discussion avec une jeune fille de 14 ans qui, le long d'un ruisseau, m'avait ramené à un Essentiel que j'étais en train d'oublier.Je ne l'ai plus jamais croisée, cette rencontre fut brève, fugace...elle m'avait "enseigné" de façon inattendu...Et ca n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Encore faut il que l'adolescent(e) en question soit compétente et/ou pertinente.

Ici je ne vois que crise d'adolescence et ingénierie sociale à la sauce frères trois points.

On y exalte la logique sacrificielle au nom d'une déesse mère (Gaia) dénuée de Père. L’absence d'un contenant est ici fondamental, tant au sens métaphorique qu'au sens premier. En hurlant qu'elle est ainsi sacrifiée, elle devient aussitôt la déesse qui unifie l'humanité au nom de l'illusion de "l’intérêt général" qu'incarne la sauvegarde de la planète.

Elle devient la fille, la mère, la victime comme la déesse, tout à la fois dans une omnipotence absolue.

Et cet élan plénipotentiaire qui nage dans l’indifférencié se doit d'exclure (conformément aux théories de René Girard), le masculin. C'est le principe maçonnique "Ordo ab chaos" que l'on voit à l’œuvre.

En jouant sur les archétypes les plus primordiaux, en réactivant les pulsions les plus grégaires, l'on arrive ainsi à générer de l'émotion chez des millions d'individus, permettant de façonner le réel comme on le souhaite. Immense rituel magique néo-paien qui se déroule devant nous, innocemment.

Ce qui est d'autant plus cocasse que l'incohérence lié à l’absence d'un pole masculin (yang) amène le projet à se torpiller lui même à la façon d'un suicidaire qui s'ouvre les veines en affirmant qu'il veut vivre...



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